Saint-Marcel 1er, Pape martyr (308 - 309)
Saint-Marcel se consacra à la réorganisation de son Eglise, ravagée par la persécution de Dioclétien. Certaines mesures de pardon prises à l'égard des chrétiens trop faibles qui avaient apostalisé, lui valurent l'animosité de quelques chrétiens qui le dénoncèrent à l'Empereur. Il fût condamné à être esclave et chargé d'entretenir les écuries de sa propre église.
Palefrenier de son martyr, Saint-Marcel 1er est invoqué pour la protection des chevaux. Toutefois l'église l'a déclaré Saint Protecteur des grainetiers. C'est un grand saint de la ruralité.
L'origine de son culte à Aleria est évoquée pour la première fois dans les chroniques médiévales de Giovanni della Grossa (1388-1464). Il y est dit que Ugo Colonna fût envoyé de Rome en Corse par le pape Etienne IV "au mois de mai 816 de notre ère"; ceci dans l'objectif "de reprendre la Corse des mains des Sarrazins": "A Aleria, les habitants entendirent ce qui s'était passé à Mariana, et apprirent la bonne détermination de ceux qui s'étaient faits chrétiens. Craignant qu'avec le temps on ne fit d'eux des esclaves, ils se baptisèrent tous ensemble et édifièrent une église, qu'ils appelèrent Saint Marcel en l'honneur de Dieu et du Comte Ugo. Saint Marcel appartenait en effet à la lignée du Comte Ugo della Colonna et une église lui était consacrée à Rome, l'église San Marcello, dans le quartier et près de la maison des Colonna".
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